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Reproductions sur toile de tableaux impressionnistes

Les tableaux impressionnistes ci-dessous vous sont proposés en reproduction haute fidélité par impression numérique sur toile « fine art » tendue sur châssis en bois. Toutes nos reproductions de tableaux impressionnistes sont réalisés en France, dans notre atelier francilien. Les œuvres présentées sur cette page sont signées des plus grands noms de l’impressionnisme : Manet, Monet, Renoir, Pissarro etc. Sont également réalisables des reproductions en giclées d'art de peintures d'artistes postimpressionnistes tels Seurat, Van Gogh, Gauguin ou Cézanne.

Impressionnisme : les raisons d’un tel renouveau artistique

Apparu au début du XIXème siècle, le romantisme est l’un des mouvements ayant servi de modèle aux impressionnistes. Eugène Delacroix, Théodore Géricault, tels sont les premiers artistes à être étudiés par cette nouvelle génération de peintres. Ensuite, et tout aussi importants, viennent Camille Corot et William Turner. Le premier, paysagiste s’il en est, n’a pas d’égal selon ses successeurs : « Il n’y a un seul maître, Corot. Nous ne sommes rien en comparaison. » comme explique Claude Monet. Pour Edgar Degas, « il est toujours le plus grand, il a tout anticipé… ». Le dernier nommé, William Turner est lui une source importante d’inspiration pour son rapport aux couleurs.
Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, la peinture est en pleine mutation structurelle. La peinture est produite plus facilement et est désormais vendue dans des tubes. Pareillement, les chevalets se développent et sont plus légers, permettant aux artistes de les transporter et facilitant leurs sorties.
Durant leur carrière, les impressionnistes sont rejetés par les critiques de par leur production en marge du système. Cela entraîne pour eux des conditions de vie précaires d’un point de vue matériel. Renoir par exemple, a pu compter sur l’hospitalité de Sisley pendant ses heures les plus délicates. Tous ont un mal fou à vendre leurs toiles (surtout à des prix justes).
L’année 1863 correspond à un tournant pour les artistes anti-académiques. En effet, Napoléon III, sensible à leur cause, les autorise à exposer leurs œuvres dans des salles annexes (au Palais de l’Industrie) alors qu’il n’était pas possible pour un artiste d’avoir de la visibilité outre le Salon officiel (annuel). Le premier salon des refusés voit donc le jour en 1863 et Manet en est l’un des fondateurs principaux.
Les tableaux réactionnaires des impressionnistes restant refusées des salons académiques, ils fondent une association anonyme en 1874, initialement composée de six artistes (Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Edgar Degas, Berthe Morisot et Camille Pissaro), pour les proposer au grand public. S’en suivent sept autres expositions, jusqu’en 1886. Lors de celles-ci, les six artistes initiaux sont rejoints par d’autres figures comme Paul Cézanne ou encore Paul Gauguin. C’est lors de cette première exposition que le nom d’impressionniste apparaît pour la première fois. Devant un tableau de Claude Monet intitulé Impression Soleil Levant, il critique les artistes en les qualifiant d’impressionnistes. A ce moment là, le terme fait référence de manière péjorative à un art jugé incomplet par les puristes de l’époque. Finalement, il faut attendre un collectionneur illustre de nationalité britannique pour que leur popularité explose. De nos jours, l’impressionnisme est l’un des mouvements les plus connus et les plus appréciés et les œuvres faites par ces artistes s’arrachent à prix d’or. Dans le top 10 des œuvres les plus chères de l’année 2020, par exemple, on retrouve un Renoir, un Van Gogh, un Gauguin ou encore un Cézanne, Les joueurs de cartes (1892), vendu à 274 millions de dollars, que nous proposons à la reproduction en haute qualité.

De Manet à Van Gogh : des tableaux diversifiés

Le style des impressionnistes contraste avec celui de la peinture classique. La touche des artistes est plus rapide, ils peignent « à la virgule », c’est-à-dire avec des mouvements brefs et saccadés. Si une œuvre classique, tel un Rubens ou un Raphaël, se contemple de près, en appréciant chaque détail minutieux, les impressionnistes demandent plus de distance vis-à-vis de leurs œuvres. C’est uniquement en observant le tout que l’on peut, par la suite, en comprendre les recoins les plus cachés.
Le tracé disparaît donc avec eux, tout comme la planéité des couleurs. Mettre la couleur au centre de toute considération, telle est la particularité stylistique majeure des impressionnistes. Pour ce faire, les peintres mélangent peu les tons et utilisent des contrastes entre primaires et complémentaires. Globalement, ils éclaircissent les palettes (notamment lorsqu’ils peignent des paysages). Tous les peintres de l’époque sont fascinés par les changements de couleurs dû au soleil au cours d’une même journée.
L’impressionnisme rompt donc avec les codes et se développe par expérimentation. Ce fut particulièrement le cas avec la juxtaposition des couleurs et leur assemblage. Le fait d’utiliser des tons plus clairs qu’à l’accoutumé, de créer de l’épaisseur sur la toile sont jamais vus auparavant. Manet résume la révolution artistique que proposent les impressionnistes en déclarant : « je peins ce que je vois, non ce qui plaît aux autres de voir ».
Cependant, et l’auteur de cette citation le symbolise parfaitement, le terme d’impressionniste regroupe une telle diversité de peintres, une telle explosion de styles, qu’il est difficile de les y enfermer. Ainsi, Manet n’a jamais accepté de faire partie des impressionnistes et son style, beaucoup plus réaliste, le détache des autres artistes. C’est surtout dans ses thématiques qu’il se retrouve dans ce mouvement. Edgar Degas, par son avant-gardisme et sa grande richesse de style, est également un personnage impressionniste controversé. Enfin, de nombreux artistes ont pu intégrer des valeurs du mouvement sans les rejoindre pleinement comme Paul Cézanne ou même Vincent Van-Gogh. Ils sont souvent caractérisés de post-impressionnistes.
Claude Monet disait : « je reste désolé d’avoir été la cause d’un nom donné à un groupe dont la plupart n’avaient rien d’impressionnistes ».

Des thématiques nouvelles en art

Avant que les impressionnistes ne révolutionnent leur temps, la peinture se voulait très académique. Les règles stipulaient par exemple que toutes les peintures ne se valaient pas, certains sujets étant supérieur à d’autres. Le genre numéro un était donc la peinture historique, retraçant un fait marquant ou une anecdote importante. Ensuite, on offrait une forte considération aux portraits, eux-même pouvant jouer un rôle majeur dans l’Histoire. Après seulement viennent les scènes de genre, dont Vermeer était le spécialiste, par exemple, qui consiste à dépeindre sans facétie des actions banales au sein d’un foyer. Tout en bas de la liste, on retrouve le paysage et enfin la nature morte. Les impressionnistes, eux, pensent que tous les sujets se valent. L’essentiel dans leurs tableaux est d’avantage la vision et la recherche picturale de l’artiste.
Avec les progrès techniques et technologiques contemporains aux impressionnistes, des changements inéluctables vont frapper la peinture. En effet, l’amélioration des chevalets, mentionnés plus haut, qui deviennent transportables, permettent aux artistes de s’installer en plein air voire de voyager avec leur matériel. L’amélioration conséquente des moyens de transport (les chemins de fer, les trains en eux-même, les gares, etc) vont également dans le sens d’une facilitation de découverte du monde extérieur. Tout cela se ressent nettement dans les thèmes abordés par les impressionnistes. Le paysage, la nature (morte) ou encore les voyages sont des sujets largement traités par l’ensemble des peintres de l’époque. La majorité des artistes placent leurs voyages au centre de leurs inspirations et à ce jeu là, la côte Atlantique ainsi que la région du Midi occupent les premières places.
Malgré que les impressionnistes affectionnent les paysages (souvent désolés) et la nature morte, ils ont pour la plupart une forte attache avec Paris. Capitale bouillonnante, ville de tous les excès, cette mégalopole (troisième ville la plus peuplée du monde en 1850) est, bien qu’aux antipodes de nombreux autres tableaux, un cadre important et une autre source de créativité pour eux. On peut penser aux gares parisiennes, aux usines, aux soirées inspirantes ou encore aux cabarets festifs de la ville. Pour les artistes, tout type de couleur est bonne à peindre. L’extérieur en offre une palette diversifiée (au fil d’une même journée) mais les couleurs de l’intérieur sont également à travailler.
Tous ces sujets, beaucoup plus concrets et terre-à-terre que les thématiques historiquement visités par les artistes, permettent un renouveau de la peinture. Au sein de ces nombreuses familles de thèmes, certaines sont des spécialités chez un peintre en particulier, qui peut en faire une série de tableau, par exemple. Renoir et ses guinguettes, les cabarets de Toulouse-Lautrec (comme Au Moulin Rouge), l’Opéra de Degas (comme La leçon de danse), les Meules (comme Piles de blé), les cathédrales de Rouen ou encore les Nymphéas (comme Nymphéas) de Claude Monet, en sont les exemples les plus marquants.