Reproduction sur toile : Ville-d'Avray

Corot peignait souvent des vues du grand étang de la propriété qu'il avait héritée de ses parents à Ville-d'Avray. En répétant la scène, il a pris certaines libertés, notamment avec l'arbre juste à gauche du centre. La silhouette de branches et de feuillages sur le ciel d'étain a conduit le biographe de Corot, Alfred Robaut, à assimiler cette œuvre à une toile d'araignée. Corot a d'abord inclus un enfant aux bras tendus à côté de la paysanne accroupie, mais il semble avoir trouvé ce détail trop anecdotique. Les critiques ont admiré la poésie calme de cette composition lors de sa première exposition au Salon de 1870.