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Reproductions des tableaux de Vilhelm Henry Lundrstrøm

Vilhelm Henry Lundstrøm est né en 1893 à Copenhague. Il appartient au courant moderniste et cubiste, qu’il est célèbre pour avoir fait découvrir au Danemark. Les thèmes qu’il affectionne le plus sont les natures mortes et les nus.

Lundstrøm : peintre danois, inspiration française

Vielhelm Lundstrøm naît le 26 mai 1893 à Copenhague. D’abord apprenti, il se consacre à l’art avec une formation à l’Académie royale des beaux-arts du Danemark. L’un de ses maîtres est notamment Rostrup Boyesen. Il prend part à l’exposition d’art appelée « Den Frie Udstilling » en 1918, à Copenhague. Il expose également au Modern Art in the Art Pavillon de Aarhus. Sa carrière d’artiste se lance. Peu après, dans les années 1920, Lundstrøm s’installe à Paris où il est sensible aux travaux de Georges Braque, Pablo Picasso ou encore Paul Cézanne. Comme beaucoup d’artistes avant lui, il vit aussi quelques temps dans le sud de la France. Il séjourne plus précisément à Bormes, près de Cannes, où il cohabite avec des artistes comme Karl Larsen, Axel Salto ou encore Svend Johansen. Ses années dans le sud de la France sont prospères et longues : il réside à Cognes-sur-Mer entre 1923 et 1932. A cette date, il décide de rentrer à Copenhague et d’y habiter jusqu’à la fin de sa vie. De retour sur ses terres natales, il est le premier à effectuer des compositions cubistes.

Un style de tableaux avant-gardiste

Avant de se lancer dans la peinture, Lundstrøm s’initie à l’art via une expérience d’illustrateur pour le journal Klingen (de 1919 à 1920). Dix sept ans après, l’artiste est membre du Conseil de l’Académie des beaux arts (où il a étudié) et devient même professeur à l’Académie royale des beaux-arts du Danemark (1944). Entre temps, son style s’est façonné autour d’une peinture géométrique, souvent cubique et des thématiques redondantes, dont il fait une marque de fabrique (les oranges, les bouteilles, les flacons, les cruches). Son art est également marqué par une utilisation peu diversifiée des couleurs, souvent peu nombreuses et l’utilisation de tons clairs. A la fin de sa carrière, Lundstrøm a adapté son style en le libérant d’avantage et en apportant plus de contraste à ses couleurs et ses formes. Lundstrøm meurt à cinquante sept ans, en 1950. Il repose au Cimetière de Sundby.

Un cubiste en son genre

Lundstrøm est l’un des artistes phares de la simplification que ce soit en terme de forme et en terme de couleur. Ses tendances géométriques sont sans doute inspirée de Picasso ou encore Braque et aime à réduire ses sujets au minimum de simplicité. Ses palettes de couleurs sont aussi pure et puissante que sa composition. Son style, que l’on peut qualifier de progressiste d’un point de vue de la taille de ses oeuvres et de son esthétisme, est tiré plus largement du courant expressionniste, qu’il étudie largement lors de son passage en France. On voit en effet des traces de Picasso et Braque dans ses oeuvres mais aussi de Fernand Léger, par exemple. Ses nus, en revanche, reflètent d’avantage les idéaux des puristes, un mouvement qui a pris en importance après la Première guerre. En combinant ses techniques artistiques avec les nouvelles formes d’art de son temps, Lundstrøm a développé un type de cubisme unique, qui lui appartient.

Le cubisme

« Le cubisme est l’art de peindre des ensembles nouveaux avec des éléments empruntés non à la réalité de vision, mais à la réalité de conception. » Guillaume Apollinaire

En 1908, alors qu’il observe une toile de Georges Braque, Henri Matisse est le premier à prononcer le terme de « cubisme ». En 1907, Braque et Pablo Picasso adoptent un nouveau style, s’inspirant de Paul Cézanne, où ils cherchent à dépeindre la réalité de manière géométrique. Picasso est le premier, en 1907, a réaliser une peinture cubique. Il se serait inspiré à la fois du post-impressionnisme mais aussi de la sculpture africaine, où les formes sont résolument simplistes. Rapidement, un duo se forme et Picasso s’associe à Braque pour former initialement un cubisme analytique, où la perspective joue un rôle important et où la palette de couleur est assez peu diversifiée. Ce mouvement est particulièrement en vogue en région parisienne, notamment à Puteaux. En effet, les artistes n’exposent pas beaucoup de toiles publiques et ce courant reste assez intimiste. Dans les années 1910, le mouvement se développe et se fait connaître. Touchant plus de monde, il connaît des variantes selon les lieux où il est adopté (comme le cubisme tchécoslovaque, par exemple). Il atteint même d’autres disciplines de l’art comme la sculpture, à laquelle Picasso s’est lui-même essayé. La Grande Guerre marque un coup d’arrêt pour le cubisme. Si il existe jusqu’au milieu des années 1920, l’après guerre voit d’autres courants dominants arriver : le dadaisme, le surréalisme, etc.
Loin de Paris, en Italie, le futurisme fait concurrence au cubisme. Ces deux mouvement avant gardistes sont rivaux au début du XXème siècle.