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Reproductions des tableaux de Jan Steen

Jan Steen est un peintre hollandais du siècle d’or artistique néerlandais. Son style, très coloré et très jovial, est unique à cette période baroque. Steen combine en effet une peinture académique parfaite et une humanité, une touche humoristique et une utilisation de sa palette qui le rend si spécial.

En plein âge d’or de la peinture hollandaise

Jan Steen, de son nom complet Jan Havickszoon Steen, est né à Leyde en 1626. Ses parents sont des marchands catholiques.Il est l’aîné d’une fratrie de 8 enfants, dans une famille au niveau aisé. En 1639, à treize ans, il commence son cursus artistique en allant à l’école latine de Leyde. Il suit là-dessus les pas de son célèbre contemporain : Rembrandt, qui a fréquenté cet établissement quelques années auparavant. Selon toute vraisemblance, Steen poursuit sa route à Utrecht, où il devient élève de Nicolaus Knupfer, un peintre allemand réputé à l’époque. L’influence de Knupfer sur l’art de Steen est assez visible : c’est probablement de lui que vient son éxubérance en matière de couleurs. Selon certains experts, Steen aurait aussi été élève de Dirck Hals. En 1646, il devient étudiant à l’Université de Leyde puis il rejoint la guilde de Saint-Lud. Trois années plus tard, il s’installe à La Haye, où il rencontre sa première femme : Margriet van Goyen, fille de l’artiste paysagiste Jan van Goyen. Avec elle, il a cinq enfants.

Des tableaux reconnaissables entre mille

A partir des années 1650, la carrière d’artiste de Steen décolle et il s’installe à Delft. Là, il détient une brasserie qui s’avère être un investissement difficile pour la famille à cause d’une explosion de poudrière qui ravage la ville. En 1660, il décide donc de s’installer à Haarlem. Il y passe ses années les plus productives. Son art y atteint une forme d’apogée, lui qui laisse libre court à sa créativité. Il s’autorise à peindre des formats plus imposants et ne se refuse plus de thématiques. De même, il n’hésite plus à transmettre des messages via ses œuvres. Si ses scènes de genre sont sa marque de fabrique, il effectue également des sujets bibliques ou encore des portraits, comme nous en proposons certains à la reproduction.
Cependant, il n’existe pas de genre plus adapté à ses pinceaux que les scènes de genre. En témoigne l’expression de l’époque « un ménage à la Jan Steen », qui montre que son style en la matière était reconnu de tous et reconnaissable parmi tous. Ces scènes de la vie quotidienne lui permettaient à la fois de passer des messages moraux importants mais aussi d’exploiter ses qualités artistiques indéniables : son souci du détail (il adore disposer des indices et des détails très précis dans ses scènes), sa parfaite maîtrise de la lumière, sa grande qualité de représentation humaine, notamment des enfants ou encore des textiles, auxquels il donne un réalisme unique…

Un peintre reconnu par ses contemporains

En 1670, il perd coup sur coup son père et sa femme. Cela le pousse à quitter Haarlem pour Leyde, où il reste jusqu’à la fin de sa vie. Il occupe alors le rôle de directeur de la guilde des artistes. En parallèle, Steen rencontre sa deuxième femme, avec qui il a deux enfants supplémentaires. Il décède en 1679, à cinquante quatre ans.
De son vivant, Steen est un peintre reconnu, notamment par ses pairs, ce qui lui permet de vivre assez confortablement de son art. Pourtant, il n’aurait, selon les experts, eu aucun apprenti dans son atelier si ce n’est deux de ses fils.