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Reproductions de Théodore Géricault

Théodore Géricault est l’un des artistes les plus connus du romantisme. Avec Eugène Delacroix, il est le symbole de ce mouvement en France. Connu pour son œuvre majeure, le Radeau de la Méduse, il est également célèbre pour sa passion des chevaux, qu’il a peint sous tous les angles, tout au long de sa carrière. Une carrière qui a largement été secouée par des scandales comme son inceste avec sa tante et ses pertes financières importantes en fin de vie.

Théodore Géricault : destiné pour la peinture

Théodore Géricault naît le 26 septembre 1791 à Rouen. Son père, magistrat et riche propriétaire, se marie à une fille de procureur membre d’une riche famille normande. De ses premières années on ne sait pas grand-chose si ce n’est que c’est un élève paresseux et médiocre. Sa première œuvre, qui est un auto-portrait, date de 1808. Rapidement, au sein de sa famille, Géricault est incité à se lancer dans une carrière artistique. N’ayant aucune contrainte matérielle, Théodore Géricault n’a pas la pression de devoir vendre ses œuvres et peut réaliser ses travaux sans délais ni pression. Ses parents l’encourageant, le peintre commence par aller à l’atelier de Carle Vernet, spécialiste de scènes de chasse. Une année passe avant que Géricault ne décide de se rendre à Paris pour intégrer les Beaux-Arts. Géricault y apprend l’art de la copie, au Louvres (anciennement appelé musée Napoléon). Il passe plusieurs mois à parfaire sa qualité dans la reproduction de tableaux. Il y imite du Rembrandt, van Dyck, Rubens ou encore Titien.

Un rebond immédiat, une suite délicate

Assez jeune, il voue une admiration pour les artistes italiens comme Michel-Ange et pour les tableaux hippiques (soit les chevaux eux-même, soit les écuries). Alors qu’il progresse et que ses camarades voient en lui un grand talent, Géricault est renvoyé des Beaux-Arts pour inconduite, dès 1812. Le style de Géricault est assez froid mais est réputé comme « vibrant ». Ses couleurs, souvent sombres, concordent avec les positions des personnages qui sont précisément choisies par le peintre. Il est également reconnu pour les émotions facilement discernables dans les yeux de ses personnages.
Alors que sa carrière d’artiste se développe, il est au centre de rumeurs d’inceste le liant à sa tante à partir de 1814. Un fils nommé Georges-Hippolyte est même né de cette union, qui fait polémique en France. Cela a sans doute dû concourir à motiver le départ de Géricault, qui rejoint l’Italie en 1816. Là, il continue de s’imprégner des peintres de la Renaissance mais aussi de Rubens et de sa faculté à transmettre une certaine inertie dans ses tableaux. Géricault voue également une grande admiration à Antoine-Jean Gros, dont il est contemporain. Eugène Delacroix explique même que Gros a été son « maître » en matière de « représentation des chevaux ». Toujours pour Delacroix, « Géricault a mieux rendu la force dans les chevaux, mais il n'a jamais su faire un cheval arabe comme Gros. Le mouvement, l'âme, l'œil du cheval, sa robe, le brillant de ses reflets, voilà ce qu'il a rendu comme personne ».
La passion pour les chevaux de Géricault vient de son lieu natal, Saint-Cyr-du-Bailleu, où il cotoyait les écuries familiales. Sa famille y a d’ailleurs conservé nombre de ses œuvres, qui ont été détruites en 1944 des bombardements de la Seconde Guerre. Artiste complet, il avait lègué à sa famille des peintures mais aussi des sculptures, des dessins ou encore des lithographies.

Des derniers tableaux hippiques

Après l’Italie et un court séjour en France, Théodore Géricault part en Angleterre. Entre 1820 et 1821, il y cotoie les plus grands artistes de l’époque : Constable et Turner. De même, il continue de trouver de nouvelles sources d’inspiration dans le thème hippique grâce à George Stubbs ou encore Ward. Si il peint les chevaux tout au long de sa carrière, il intensifie encore cette production à la fin de celle-ci. En tout, il réalise plus d’une centaine de scènes concernant l’hippisme, que ce soit dans des écuries, dans un registre agricole, sur un champs de bataille, etc. De même, Géricault dépeint tout type de cheval. Selon les spécialistes de son époque, en représentant cet animal dompté par l’Homme, Géricault exprime « les plus hautes aspirations de l’esprit ».
Alors que tout au long de sa vie, Géricault ne peut se plaindre financièrement, il connaît des derniers instants plus sombres à cause de placements avantureux.