Se connecter Mot de passe passe oublié ?
Pas encore client ? Créer un compte

Reproductions des tableaux de Alfons Mucha

Alfons Mucha est l’une des figures les plus connues de l’art nouveau, dont il a été l’un des pionniers entre le XIXème et le XXème siècle. Longtemps illustrateur, il est notamment connu pour son travail artistique remarquable sur l’histoire slave.

Mucha, l'artiste dévoué

Alfons Mucha est né en 1860 dans la région d’Europe centrale appelée la Moravie (actuelle République Tchèque). Son père, huissier de justice, voit en son fils un talent pour la chanson et décide ainsi de l’inscrire à une chorale dans la ville principale la plus proche (Brno). Grâce à cela, il rencontre le vieux maître Umlauf et observe les fresques de l’Église de Usti qui le marquent profondément. Mucha ne semble pas avoir une appétence particulière pour le dessin étant jeune, tant on n’a retrouvé aucune production datant de cette époque. En 1875, alors que son père lui propose un métier de greffier, il refuse pour aller aux beaux-arts de Prague. Sa demande d’inscription refusée, il émigre quelques années plus tard en Autriche, à Vienne, où il travaille pour une entreprise qui décore le théâtre de la ville. Dans le même temps, il prend des cours d’art avec comme professeur Hans Makart. En parallèle, il gagne de l’argent grâce à ses portraits.

Les succès des affiches de cinéma

De retour en Moravie, il est fait décorateur du château de Candegg et poursuit en reprenant ses études, à Munich. Toujours en vadrouille, il se rend à Paris, en 1887, où il rejoint l’Académie Julian et l’Académie Colarossi. A la suite de ces expériences, il cherche un travail d’illustrateur. Ses talents étant connu, il trouve rapidement preneur et est pris par la première maison d’édition de la capitale : Armand Colin. Mucha se plaît à Paris et s’installe jusqu’en 1893 rue Grande-Chaumière. Pour l’anecdote, Mucha a participé activement à la décoration du restaurant au dessus duquel il habitait. En 1894, les producteurs d’un film à la sortie imminente le contactent pour réaliser une affiche. Le succès de celle-ci est tel que des Parisiens découpent les prospectus. Il est alors engagé pour six ans. Son style devient reconnaissable et sa notoriété éclate.

Reconnaissance européenne, expérience américaine

Mucha termine le XIXème siècle en trombe et commence le Xxème tout aussi bien : il est médaillé d’argent de l’exposition universelle et chevalier de la Légion d’honneur. Après cette apogée, il décide de se rendre aux Etats-Unis, où un accueil beaucoup plus mitigé l’attend. Il connaît quelques mois difficiles, lors de son installation outre Atlantique et doit par exemple reprendre des contrats d’illustrateur pour payer les charges dues à son emménagement. Plus mature et plus impliqué pour la cause slave, il participe à la création du Comité des Slaves de New-York et profite de son passage dans la Grande Pomme pour réaliser une série de vingt tableaux dont le but est de raconter l’histoire slave. Cela lui prend dix ans. Il rentre chez lui, en République Tchèque, après la Première guerre mondiale, lorsque son pays trouve une indépendance. En 1938, il contracte une pneumonie et sa santé vacille. Il meurt à Prague en 1939.