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Reproductions des tableaux de Georges Seurat

Georges Seurat, une lente ascension

Georges Seurat nait en 1859, à Paris. Il est issu d’une famille bourgeoise. Son père est huissier de justice. C’est pourtant grâce à sa mère que Georges est introduit à l’art : la soeur de sa mère épouse un marchand de toiles (lui-même peintre amateur) qui effectue la première formation du jeune Georges. Après avoir dessiné durant toute son enfance, il intègre une école d’art au début de son adolescence. Là, il rencontre notamment Edmond Aman-Jean, un homologue peintre avec lequel il devient proche (et le reste). En 1876, les études de Seurat se poursuivent et passent un cap : il rentre aux beaux-arts de Paris. En 1878, il rejoint même la section peinture. Si il ne brille pas particulièrement, il commence à se faire un style de dessinateur doué et capable de retranscrire avec brio l’impression visuelle d’un sujet. Trois ans après l’avoir rejoint, il quitte les beaux-arts pour ouvrir un atelier, notamment en collaboration avec Edmond Aman-Jean.

Un personnage aussi clivant qu’innovateur

Seurat participe à la huitième (et dernière) exposition des impressionnistes, en 1886. Il y présente l’une de ses oeuvres principales, lui qui se caractérise par un faible total de productions. En effet, il n’a effectué que six toiles majeures et une petite trentaine de paysages. Sa mort, très jeune (trente et un ans) n’aidant pas. Parmi ces toiles très connues, nous proposons Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande Jatte et Parade de cirque.
La présence de Seurat à cette exposition n’est pas sans conséquence : alors que Pissaro insiste pour qu’il rejoigne le mouvement, d’autres artistes phares (comme Monet, Sisley ou encore Caillebotte) refusent cette entrée et refusent d’exposer à côté de lui, jugé pas assez « impressionniste » à leur gout. Seurat est généralement considéré comme l’un des grands peintres du post-impressionnisme, au même titre que des géants comme Van Gogh, Cézanne ou Gauguin. Il se distingue par la création d’une technique : le pointillisme. Celle-ci, aussi appelée chromo-luminarisme, consiste à juxtaposer des petites tâches de couleurs. Il incarne une rupture avec l’impressionnisme et la mise en avant de nouvelles techniques.

Une carrière courte mais brillante

A l’image des impressionnistes, Seurat ne bénéficie pas vraiment de l’admiration des critiques d’art de son temps. Une seule voix s’élève en sa faveur, celle de Fénéon. Même parmi les artistes, il peine à faire l’unanimité. Logiquement, il est particulièrement décrié chez les impressionnistes, pour qui il représente une menace. Seurat souhaite incarner un renouveau, notamment avec le pointillisme qui se caractérise par une tendance à se rapprocher de théories artistiques et scientifiques. Cela lui vaut, ironiquement, le surnom de « notaire » par Edgar Degas. Paul Gauguin, autre néo-impressionniste, le caractérise de « seul vrai novateur ». Il faut attendre de longues années après la mort de l’artiste (1891) pour voir une exposition lui être consacrer.